Description et rôles des oméga 3
Les acides gras oméga 3, comprenant l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA), et l’acide docosahexaénoïque (DHA), sont des composés lipidiques essentiels aux fonctions biologiques fondamentales.(1)
L’ALA est principalement présent dans des sources végétales comme les graines de lin et les noix.
L’EPA, trouvé principalement dans les poissons gras, contribue à la régulation de l’inflammation et joue un rôle significatif dans la santé cardiovasculaire.
Le DHA, présent dans les poissons gras, les algues, et les œufs enrichis, est crucial pour le développement cérébral, la fonction cognitive, et constitue un composant majeur des membranes cellulaires, en particulier dans le cerveau et les yeux.
Carences dans la population française
Les apports en oméga 3 sont insuffisants. Preuve en est, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (l’ANSES) a publié en 2015 un rapport faisant état d’un déficit majeur en oméga 3 au sein de la population française. (2)
Un pourcentage élevé, soit 85% des adultes, présente un apport en DHA inférieur à la recommandation quotidienne de 250 mg, tandis que 89% montrent un risque d’insuffisance en ce qui concerne la somme des apports en EPA et DHA. Autre problème, la presque totalité des adultes de 18 à 79 ans (99,06 %) présente un déficit en ALA, l’acide gras qui permet la conversion et la production dans le corps du DHA et de l’EPA.
Non seulement son apport par l’alimentation est très insuffisant mais en plus sa capacité de conversion en EPA et DHA est par nature très limitée.
Les carences en oméga 3 sont largement répandues dans la population, notamment en raison des habitudes alimentaires modernes. Les régimes alimentaires occidentaux présentent en effet un déséquilibre marqué entre les acides gras oméga 6 et oméga 3, avec un ratio pouvant atteindre 15/1 à 16.7/1. Cette disparité découle en partie de la faible consommation de poissons gras, principales sources d’EPA et de DHA et de la production à grande échelle d’huiles riches en oméga 6.
L’importance de maintenir un équilibre optimal entre les oméga 6 et oméga 3 est soulignée par des études montrant que des ratios élevés favorisent l’apparition de nombreuses maladies, notamment les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies inflammatoires et auto-immunes.(3)
5 pour 1 : le ratio idéal en oméga 6 / oméga 3
Le ratio idéal entre les acides gras oméga 6 et oméga 3 dans notre alimentation est souvent préconisé à 5 pour 1 par les experts en nutrition. Cela signifie que l’équilibre optimal se situe autour de cinq molécules d’oméga 6 pour une molécule d’oméga 3. Maintenir ce rapport équilibré est crucial pour favoriser une réponse inflammatoire saine, soutenir la fonction cardiaque et cérébrale, ainsi que prévenir diverses maladies chroniques.
Propriétés et bénéfices des oméga 3 EPA et DHA
Le produit Oméga 3 de Purphyt contient une huile de poissons gras (sardines, anchois, maquereaux) riche en EPA (acide eicosapentaénoïque) et DHA (acide docosahexaénoïque), deux acides gras indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
Cette huile de poisson a été spécifiquement développée et choisie pour sa concentration spécifique en ces deux acides gras d’intérêt. Le dosage quotidien de 3 capsules recommandé par Purphyt est en ligne avec les allégations de santé établies par l’EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments)(4) :
– L’EPA et le DHA contribuent à une fonction cardiaque normale
– Le DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau
– Le DHA contribue au maintien d’une vision normale
Fonction cardiaque
Pendant les trois dernières décennies, des études populationnelles en Occident et en Asie (5,6) ont constaté qu’une fréquente consommation de poisson, soit une à deux fois par semaine, était liée à une diminution du risque de décès attribuable à la maladie coronarienne.
La maladie coronarienne est une condition médicale caractérisée par l’athérosclérose, un processus dans lequel les artères coronaires (vaisseaux sanguins qui alimentent le cœur en sang et en oxygène) se rétrécissent en raison de l’accumulation de plaques de graisse, de cholestérol et d’autres substances.
Une étude publiée dans le Journal of Clinical Lipidology en 20177, a mené une méta-analyse incluant 14 essais contrôlés randomisés et portant sur 71 899 sujets. Les résultats ont révélé une réduction significative de 8,0% du risque de mort cardiaque chez les groupes recevant une supplémentation en acides gras polyinsaturés à longue chaîne oméga 3 par rapport aux groupes témoins.
Fonction cérébrale
Le cerveau, majoritairement constitué de lipides, tire d’importants bénéfices des acides gras oméga 3, notamment du DHA qui constitue une part importante des acides gras intégrés dans les membranes cellulaires cérébrales. Ces acides gras jouent un rôle actif dans la fonction neuronale, facilitant la transmission des signaux entre les cellules nerveuses.
Une étude publiée en 2015 dans Frontiers in Aging Neuroscience8 a mis en lumière les bienfaits des acides gras oméga 3 sur les fonctions cognitives des personnes âgées à risque de maladie d’Alzheimer. Les chercheurs ont examiné 40 adultes en bonne santé mentale mais porteurs du gène APOE e4, un facteur de risque génétique. Les résultats indiquaient que la consommation accrue d’oméga 3, présents dans des aliments tels que les noix, les graines de lin et les poissons riches en EPA et DHA, était associée à une amélioration de la flexibilité cognitive.
Vision
Des études suggèrent que la consommation régulière d’oméga 3 est associée à une réduction du risque de certaines affections oculaires, notamment la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Une étude parue dans le Clinical and Translational Medicine en juillet 20219, a démontré que les oméga 3 jouent un rôle essentiel dans la préservation de la vision, agissant au niveau des photorécepteurs tout en exerçant des fonctions anti-inflammatoires. De plus, ces acides gras polyinsaturés limitent la mort cellulaire et le développement vasculaire dans la rétine, engageant ainsi trois mécanismes cruciaux pour prévenir la DMLA.
1. Cholewski, M., Tomczykowa, M., & Tomczyk, M. (2018, November 4). A Comprehensive Review of Chemistry, Sources and Bioavailability of Omega-3 Fatty Acids. Nutrients, 10(11), 1662.
2. Apports en acides gras de la population vivant en France et comparaison aux apports nutritionnels conseillés définis en 2010 – Avis de l’Anses – Rapport d’étude Septembre 2015 – https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2014sa0117Ra.pdf
3. Simopoulos, A. P. (2002). The importance of the ratio of omega-6/omega-3 essential fatty acids. Biomedicine & Pharmacotherapy, 56(8), 365-379.
4. EFSA Panel on Dietetic Products, Nutrition and Allergies (NDA). (2010). Scientific Opinion on the substantiation of health claims related to eicosapentaenoic acid (EPA), docosahexaenoic acid (DHA) pursuant to Article 13(1) of Regulation (EC) No 1924/2006. EFSA Journal, 8(10), 1796. https://doi.org/10.2903/j.efsa.2010.1796
5. Zheng, J., Huang, T., Yu, Y., Hu, X., Yang, B., & Li, D. (2011). Fish consumption and CHD mortality: an updated meta-analysis of seventeen cohort studies. Published online by Cambridge University Press: 14 September 2011.
6. Jayedi, A., Shab-Bidar, S., Eimeri, S., & Djafarian, K. (2018). Fish consumption and risk of all-cause and cardiovascular mortality: a dose–response meta-analysis of prospective observational studies. Published online by Cambridge University Press: 10 January 2018.
7. Maki, K. C., Palacios, O. M., Bell, M., & Toth, P. P. (2017). Use of supplemental long-chain omega-3 fatty acids and risk for cardiac death: An updated meta-analysis and review of research gaps. Journal of Clinical Lipidology, 11(5), 1152-1160.e2. doi:10.1016/j.jacl.2017.07.010.
8. Zamroziewicz, M. K., Paul, E. J., Rubin, R. D., & Barbey, A. K. (2015, May 21). Anterior cingulate cortex mediates the relationship between O3PUFAs and executive functions in APOE e4 carriers. Frontiers in Aging Neuroscience, 7, 87. https://doi.org/10.3389/fnagi.2015.00087
9. Acar, N., Merle, B. M. J., Ajana, S., He, Z., Grégoire, S., Hejblum, B. P., Martine, L., Buaud, B., Bron, A. M., Creuzot‐Garcher, C. P., Korobelnik, J.‐F., Berdeaux, O., Jacqmin‐Gadda, H., Bretillon, L., Delcourt, C., & Biomarkers of Lipid Status And metabolism in Retinal ageing (BLISAR) Study Group. (2021, July). Predicting the retinal content in omega‐3 fatty acids for age‐related macular‐degeneration. Clin Transl Med, 11(7), e404. https://doi.org/10.1002/ctm2.404
Les acides gras oméga 3, composés essentiels pour la santé humaine, se déclinent en plusieurs types, dont l’acide alpha-linolénique (ALA), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA).
On les distingue par leurs structures moléculaires uniques et leurs fonctions spécifiques dans l’organisme.
L’ALA est un acide gras essentiel que le corps ne peut pas produire lui-même, et il doit donc être obtenu à partir de l’alimentation. Les sources végétales telles que les graines de lin, les noix et les huiles végétales en sont des exemples.
Une fois ingéré, l’ALA est converti dans l’organisme en EPA et DHA, qui sont particulièrement concentrés dans les poissons gras et les algues marines. Ces conversions ne sont toutefois pas très efficaces, et seulement une petite partie de l’ALA est généralement transformée en EPA et DHA. Important donc de surveiller les apports par la nourriture en privilégiant par exemple les petits poissons gras qui en sont riches, comme les sardines, maquereaux, harengs.
Tous ces acides gras jouent un rôle crucial dans le fonctionnement du corps et notamment dans le développement cérébral, la régulation inflammatoire et la santé cardiovasculaire.
Chaîne alimentaire
Les poissons sont riches en acides gras oméga 3, tels que l’EPA et le DHA, en raison de leur alimentation basée sur des organismes marins tels que le krill (crustacées zooplanctoniques), les anchois et les sardines, qui eux-mêmes consomment des microalgues riches en oméga-3. Ces acides gras sont ensuite bioaccumulés dans les tissus des poissons tout au long de la chaîne alimentaire marine, offrant ainsi une source concentrée d’oméga 3 pour ceux qui les consomment.
